Zimbabwe
Le vote des forces de sécurité, véritable pomme de discorde au Zimbabwe à l’approche de la présidentielle
Le torchon brûle depuis vendredi quand des policiers requisitionnés le 30 juillet, jour du scrutin, ont été autorisés à voter par anticipation à Bulawayo
L’opposition a dénoncé une manœuvre contraire à la transparence. Et pour cause, ce vote se serait déroulé clandestinement, loin des regards des représentants des différents partis politique et encore moins de la commission électorale. Des policiers concernés ont voté simplement sous la supervision de leurs supérieurs selon le MDC, principal parti d’opposition qui redoute des intimidations.
Le leader de l’opposition, Nelson Chamisa, accuse la commission électorale d’avoir volontairement refusé de se rendre dans les commissariats pour s’enquérir de la situation, puisque répondant aux ordres de la Zanu Pf, le parti au pouvoir. Des observateurs de l’Union européenne ont assisté au vote controversé des forces de l’orde. Leur rapport est donc très attendu.
Les élections du 30 juillet seront les premières de l‘ère post-Mugabe. Le président Emmerson Mangagwa avait promis un scrutin libre et équitable.
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